Suivre des clics à l’aide de Google Analytics

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Google Analytics
Google Analytics est un puissant outil d’analyse des visites sur un site web. Si vous ne l’utilisez pas encore, je vous le recommande vivement : les données fournies par Google Analytics vous seront extrêmement utiles.

Dans quel cas utiliser des événements ?

Une fonctionnalité avancée de Google Analytics qui est très intéressante à utiliser est celle de la gestion des événements. Je ne suis néanmoins pas encore un expert avec cette fonctionnalité, c’est pourquoi je vous présenterai seulement la gestion des événements provenant d’un clic d’un utilisateur. Imaginons : vous avez un site avec une page d’inscription. Vous avez un lien vers cette page dans votre menu, un autre dans un article de votre blog et un dernier dans votre footer. Quel lien est le plus cliqué ? Si vous faites un changement de design dans votre footer, le lien dans le footer sera-t-il cliqué plus souvent ?

La gestion des événements proposé par Google Analytics va vous permettre d’avoir des réponses à ces questions.

La fonction _trackEvent()

Pour la suite, vous devez utiliser Google Analytics et avoir le code de Google Analytics présent sur toutes les pages de votre site. Nous allons utiliser la fonctionnalité _trackEvent pour pouvoir suivre les événements (ici les clics) sur votre site.
La fonctionnalité _trackEvent prend les arguments suivants :

Voici une description de chacun des paramètres :

  • category : string. La catégorie générale de votre événement (par exemple “Page d’inscription”).
  • action : string. L’action pour cet événement (par exemple “Clic”).
  • opt_label : string. La description de cet événement (par exemple “Lien footer”).
  • opt_value : int. Dans notre cas, on n’utilisera pas ce paramètre. On l’utilise dans des cas bien précis, quand on a besoin d’une valeur numérique associée à un événement. Par exemple, dans le cas d’une vidéo, la durée de la lecture jusqu’à ce que l’utilisateur clique sur “Pause” par exemple.
  • opt_noninteraction : boolean. La valeur par défaut est false. Si la valeur est à true, le fait de déclencher cet événement ne sera pas compté comme une interaction. Si vous laissez à false, le déclenchement de cet événement sera bien compté comme une action, et votre utilisateur ne sera donc pas compté dans le taux de rebond (bounce rate).

Mise en place

Maintenant que vous savez comment utiliser la fonction _trackEvent, il faut l’implémenter dans votre code. Voici par exemple ce qu’il faudra écrire dans votre code si je reprends l’exemple initial avec des liens vers une page d’inscription placés à différents endroits.

Vous voyez que peu de choses varient. En effet, la catégorie doit rester la même pour comprendre de quel événement je peux parler, l’action est la même (toujours un clic), seul le label varie selon la localisation du lien. Dans cet exemple, pas besoin d’opt_value et je ne me suis pas soucié de mon taux de rebond sur ces pages.

Où retrouver ces statistiques ?

Une fois votre code mis à jour, vous pouvez retrouver les statistiques de vos événements dans l’onglet “Contenu” puis dans “Événements”. Cliquez ensuite sur le nom de la catégorie de votre événement, puis sur “Libellé d’événement” pour voir la répartition des événements au sein de votre catégorie.

Voici un exemple de résultat qui provient de Teen Quotes :
Google Analytics

Vous voilà en possession de statistiques intéressantes. À vous maintenant de les exploiter au mieux !

Pour aller plus loin, l’aide Google à propos de l’event tracking (en anglais) : dev.google.com/analytics/devguides/collection/gajs/methods/gaJSApiEventTracking.

Conserver les sessions dans les sous-domaines en PHP

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Par défaut, PHP utilise le cookie PHPSESSID pour propager les sessions à travers les différentes pages d’un site. Par défaut, PHP utilise le domaine et le sous-domaine courant pour déclarer ce cookie.

Par exemple, si je me connecte sur www.monsupersite.com, mon cookie PHPSESSID sera déclaré pour la localisation www.monsupersite.com. Les données contenues dans la session ne pourront pas voyager avec le visiteur pour un autre domaine ou sous-domaine. Ceci veut dire que mes données $_SESSION ne seront malheureusement pas accessibles sur forum.monsupersite.com par exemple !

Pour rendre les données de la session accessibles sur tous les sous-domaines de votre domaine principal, il va falloir rajouter une ligne au tout début de tous vos fichiers où une session est susceptible d’être créée. Le plus sage étant encore de l’inclure sur toutes vos pages, immédiatement après l’ouverture de la balise PHP. Il suffit de rajouter ceci :

Ceci aura pour effet de supprimer le sous-domaine. Par exemple forum.monsupersite.com devient .monsupersite.com. Ainsi, toutes les données de la session seront accessibles sur tous les sous-domaines de monsupersite.com !

Les problèmes rencontrés avec Amavis

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Au cours des derniers mois, j’ai rencontré plusieurs problèmes sur mes différentes machines qui ont été causés par Amavis et qui ont été difficile à réparer pour. Dans cet article, je vais vous détailler les problèmes que j’ai rencontré et les solutions que j’ai trouvé pour y venir à bout, en espérant que ceci vous soit utile !

Amavis, c’est quoi ?

Amavis est un filtre pour les emails. Il est open source et est écrit en Perl. Il est souvent associé à Postfix pour l’envoi d’emails qui est très utilisé dans les systèmes UNIX. Amavis peut être utilisé pour :

  • détecter les virus, spam et les erreurs de syntaxe ;
  • bloquer, rediriger ou transférer des emails ;
  • mettre en quarantaine ou archiver des emails ;
  • bien d’autres choses que je ne connais pas…

Amavis et les inodes

Par défaut, Amavis stocke les emails qu’il a détecté comme virus ou spams dans un dossier spécifique. Sous Debian, celui-ci se trouve à /var/lib/amavis/virusmails. Le problème est qu’Amavis ne vide jamais ce répertoire… Ceci peut être très problématique car au fil du temps le dossier se remplit encore et encore et il peut parfois saturer votre quota d’inodes sur votre serveur. En effet, si vous envoyez quelques milliers d’emails par jour depuis votre serveur, il est probable que vous ailliez ce problème un jour ou l’autre. Dans mon cas, le dossier utilisé par Amavis /var/lib/amavis/virusmails comptait plus de 50 000 inodes ! Un problème qui peut complètement saturer votre /var sans que vous compreniez d’où vient le soucis.

Le problème avait été reporté, et malheureusement l’équipe d’Amavis ne veut pas mettre en place une suppression automatique tous les 15 / 30 jours de ce dossier. Personnellement, je ne comprends pas cette logique. Connaissez-vous un administrateur système qui souhaite garder une trace de tout ce qui a été considéré comme “spam” pendant plusieurs années ? Vous pouvez trouver cette discussion à l’adresse suivante : http://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=569150.

Quoi qu’il en soit, si vous voulez éviter d’avoir ce problème, il va falloir agir. La solution proposée par Thomas Goirand sur Debian me parait être une excellente solution. Il suffit de mettre en place une tâche cron tous les X jours exécutant la commande suivante :
L’autre solution, moins classe, consiste à supprimer le répertoire /var/lib/amavis/virusmailsquand votre nombre d’inodes commence à vraiment augmenter. Vous devrez ensuite exécuter les commandes suivantes :

Bonus, si vous voulez savoir combien d’inodes vous avez dans des sous-répertoires, il vous faut taper la commande suivante :
Ceci risque de prendre un certain temps si vous faites ceci dans un répertoire comptant une longue arborescence !

Quels symptômes pour un problème avec Amavis ?

Les problèmes que vous pouvez rencontrer à cause d’Amavis peuvent avoir des conséquences importantes mais sont parfois difficiles à identifier. Si vous rencontrez les problèmes suivants, il faudra regarder du côté d’Amavis :

  • Aucun email n’est envoyé depuis votre serveur. Les emails s’entassent dans la mail queue.
  • Votre nombre d’inodes est très important alors que votre disque comporte encore beaucoup d’espace.

Dans le premier cas, regardez d’abord au niveau de vos logs de mail si vous pouvez obtenir des informations complémentaires. Si le problème vient d’Amavis, pensez à le désactiver (voir étape suivante). Avant de prendre des décisions radicales, vous pouvez rajouter les emails en attente dans la mail queue et demander à Postfix de les envoyer en tapant les commandes suivantes :

Pour le second soucis, vous pouvez déterminer immédiatement si Amavis est responsable de cette augmentation du nombre de vos inodes. Rendez-vous dans le dossier /var/lib/amavis/ et exécutez la commande indiquée précédemment permettant de voir combien d’inodes comptent vos sous-répertoires.

Désactiver Amavis

Vous aurez beau vous acharnez, parfois il faut mieux désactiver Amavis pour être tranquille. Si vous voulez faire ceci, voici les étapes qu’il vous faudra suivre.

Tout d’abord, il va falloir vous rendre dans le fichier de configuration de Postfix se trouvant dans /etc/postfix/ et se nommant main.cf en commentant une ligne ressemblant à la suivante. Pour ma part, elle indique à Postfix d’envoyer les emails sur localhost en utilisant le port 10024.

Vous pouvez également faire référence à Amavis dans le même dossier, mais dans le fichier master.cf. Il faudra commenter les lignes suivantes :

Parfait ! Il ne reste maintenant plus qu’à recharger les fichiers de configuration de Postfix, rajouter les emails dans la mail queue et tenter de les envoyer à nouveau. Ceci se fait avec les commandes suivantes :

Dernière étape, ne plus démarrer Amavis automatiquement au démarrage. Ceci se fait avec la commande :

Vous voilà débarrassé d’Amavis !

Mon tout premier Hackathon

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Hackhours
Le week-end dernier, j’ai participé à la première version du Hack Hours, un Hackathon organisé par l’Exia.CESI avec mes collègues et amis de Quantic Télécom (Thibaud Dauce, Josselin Lecocq et Merlin Nimier-David). Pour ceux qui ne connaissent pas, le but d’un Hackathon est de produire en un court laps de temps un projet informatique avec une petite équipe. Le week-end dernier, nous avions donc 28 heures pour monter un projet autour du mobile (application web ou native).

Un Hackathon, c’est bien.

Si vous n’avez pas encore participé à un Hackathon, je vous y invite vraiment ! Voici quelques raisons qui pourraient vous inciter à franchir le pas :

  • C’est fou. Coder pendant une longue période, avec très peu de pauses avec des amis, c’est vraiment marrant.
  • Vous passerez un bon moment. Généralement, l’ambiance dans ces événements est excellente. À noter que le plus souvent ces événements sont gratuits et que les organisateurs font tout pour vous faciliter la vie : boissons, repas, connexion Internet et parfois matériels sont fourni aux participants !
  • Vous apprendrez énormément. Il est très probable que vous allez avoir à réaliser des choses que vous n’avez jamais faites auparavant, que vos collègues connaissent ou que vous allez découvrir pour les besoins de votre projet.
  • Vous aurez de nouvelles idées. Grâce aux autres groupes, vous découvrirez de nouvelles tendances, de nouvelles façons d’aborder des problèmes. En clair, que du bonus pour votre créativité !
  • Vous rencontrerez des gens. Des développeurs, des designers, des businessmen, des chefs d’entreprise, des étudiants… Chacun vous apportera quelque chose. Une occasion en or pour échanger et faire de nouvelles rencontres !

Comment réussir un Hackathon

Je vais développer dans cette partie les méthodes que nous avons appliqué et qui nous ont semblé être efficaces. Bien évidemment, ceci n’est absolument pas complet et n’est en rien une vérité générale. Toutefois, j’espère que ceci vous sera utile si vous participez à un Hackathon.

  • Restez simple. Lors de la recherche de votre projet, gardez toujours en tête que vous devez trouver une idée simple. Vous n’allez pas pouvoir développer en quelques heures un géant de demain. Demandez-vous ce qui vous manque au quotidien, ce dont vous avez besoin, ce qui est dans les tendances actuelles. Votre projet ne doit pouvoir faire que quelques tâches, mais il doit les faire bien. Et surtout, il doit les faire avant la fin du Hackathon !
  • La conception fait tout. Vous ne devez pas négliger la conception de votre projet. Inutile de foncer tête baissée sur votre ordinateur, à taper frénétiquement les premières lignes de code. Réunissez-vous. Réfléchissez. Écrivez sur un tableau ou sur des feuilles de papier vos idées, la structure de votre code, vos fonctions, décrivez votre interface. Ceci sera votre document de référence, votre objectif sera de coder les fonctionnalités que vous avez identifiées comme importantes pour votre projet. Une fois ceci fait, répartissez-vous les tâches en fonction des compétences au sein de votre équipe.
  • Ne négligez pas la présentation de votre projet. Il est fort probable qu’au terme du temps imparti pour le développement vous devrez présenter votre projet. Ne négligez surtout pas cet aspect ! Vous devez mettre en valeur votre projet, montrer qu’il fonctionne. Ne vous attardez pas sur les détails techniques, parlez plutôt de votre concept, pourquoi ce projet est utile et pourquoi il va plaire. Entraînez-vous avec le reste de votre équipe à cette présentation : définissez ce que vous allez dire, prévoyez une démonstration de votre projet. Priez pour que votre projet ne plante pas pendant la présentation !

Conclusion

Quoi qu’il arrive, si vous avez bien travaillé avec votre équipe, vous vous serez amusé, vous aurez appris, vous serez fiers de votre projet. Ceci aura été bénéfique pour vous ! Vous avez donc tout gagné !

P.S. : nous avons gagné ce Hackathon 😀

Google ouvre les portes de ses datacenters

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Google datacenters

Présentation

Google vient récemment de faire un pas de plus dans la transparence en nous ouvrant les portes d’un de ses datacenters. Salles de réunions, salles de sauvegardes, locaux technique, baies, équipement de refroidissement : tout peut-être visité par l’utilisateur à l’aide de photos, vidéos et même de StreetView. Google nous rappelle ainsi que derrière le monde virtuelle du web se cache une gigantesque infrastructure bien réelle, s’étendant sur d’immenses surfaces et avec des problématiques plus classiques : sécurité des locaux, redondances des équipements, refroidissement du matériel, gestion des pannes, remplacement du matériel.

Google présente ainsi ses datacenters :

Il y a quatorze ans, quand Google était un projet de recherche universitaire, Larry et Sergey ont développé leur nouveau moteur de recherche en s’appuyant sur quelques serveurs bon marché disponibles en magasins, empilés de façon créative. Nous avons grandi un peu depuis cette époque, et nous espérons que vous appréciez cet aperçu de ce que nous avons construit.

On est loin du bricolage que Larry et Sergey ont pu confectionner lorsqu’ils étaient étudiants !

Sur Internet

La réplication de bases de données MySQL

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La réplication de bases de données

Bases de donnéesLa réplication de MySQL permet de partager des informations entre des bases de données afin d’être certain que le contenu des différentes bases de données soit exactement le même. La réplication SQL est généralement utilisée pour pouvoir supporter une charge plus importante en répartissant la charge sur plusieurs serveurs, contenant les mêmes bases de données. La réplication peut également être utilisée comme système de sauvegarde ou comme système de fail-over.

Le fail-over

Le fail-over s’utilise dans un environnement où il est nécessaire d’avoir une haute disponibilité. Les équipements de fail-over prennent la relève lorsque l’équipement principal rencontre une panne. Ceci permet d’assurer une continuité de fonctionnement des services, alors qu’une panne est survenue.

Mise en place d’une réplication MySQL

Thibault HENRY a écrit un excellent article il y a quelques jours sur la procédure à suivre permettant la mise en place d’une réplication MySQL entre deux serveurs, à l’aide de PHPMyAdmin. C’est très rapide à faire et il suffit de rajouter seulement quelques lignes de configuration sur son serveur. La mise en place est expliquée pour deux serveurs mais peut se généraliser sans problème à n serveurs. Comme je ne pense pas faire mieux que lui, je vous invite à lire son article.

Réplication “classique”

Prenons un modèle à deux serveurs. On nomme S1 le serveur maître et S2 le serveur esclave.

Dans un modèle de réplication classique, les bases de données du serveur S1 sont recopiées, en temps réel sur le serveur S2. Dans un tel modèle on pourrait imaginer une répartition des charges suivantes :

  • Les requêtes de lecture se font sur S2.
  • Les requêtes d’écriture se font sur S1.

Ou encore :

  • S1 est le serveur de production. En temps normal, toutes les requêtes arrivent vers lui.
  • S2 est utilisé comme serveur de sauvegarde ou comme serveur de fail-over.

Réplication circulaire

Pour le modèle de la réplication circulaire, voici un schéma qui sera plutôt parlant :
Réplication circulaire

Dans ce modèle chaque serveur est à la fois maître et esclave. Comme disait Maxime VALETTE dans son article de présentation de l’infrastructure SQL de VDM :

Cette configuration a l’avantage de bien fonctionner derrière un load balancer puisque chaque serveur a le droit d’écriture. C’est donc transparent pour le développeur qui n’a qu’à renseigner l’IP du load balancer dans sa connexion à MySQL et travailler comme s’il n’avait qu’un seul serveur.

L’inconvénient est un inconvénient de taille. Comme les requêtes s’exécutent comme dans une ronde, si un serveur plante, toute la ronde est cassée et plus rien ne se réplique. Il faut donc avoir du bon matériel, et au cas où ça arrive quand même, agir très vite.

Éviter l’arrêt de la réplication MySQL

Si vous regardez vos fichiers de log ou directement dans PHPMyAdmin, vous allez remarquer que votre réplication s’arrête relativement régulièrement, pour des erreurs diverses et variées. Les deux erreurs qui reviennent souvent (et qui peuvent être ignorées) sont les suivantes :

  • L’erreur 1062. “DUPLICATE ENTRY FOR…” qui se produit sur un INSERT, lorsque vous tentez d’insérer des données déjà existantes ou avec le même ID.
  • L’erreur 1053. “Query partially completed on the master (error on master: 1053) and was aborted.” qui est déclenchée lorsque le serveur maître s’arrête, redémarre ou que les tables ont été verrouillées sur le serveur maître (par un exemple pour un dump).

Ces deux erreurs provoquent l’arrêt de la réplication MySQL sur le serveur esclave. Ainsi, tant que vous n’avez pas ignoré ces erreurs (soit automatiquement, soit en ignorant les n prochaines erreurs qui surviendront avec une requête SQL), la réplication ne reprendra pas. Ainsi, vous aurez des bases de données différentes avec des informations de retard sur votre serveur esclave.

Les deux erreurs précédentes ne sont pas d’une grande gravité (un duplicate n’est pas dramatique) mais peuvent nuire au bon fonctionnement de la réplication. La meilleure chose à faire est donc de les ignorer automatiquement, afin qu’elles ne causent pas d’arrêt de la réplication. Il suffit de rajouter dans le fichier /etc/mysql/my.cnf la ligne suivante :

slave-skip-errors=1062,1053

Pensez à redémarrer votre serveur ensuite afin que les modifications soient prises en compte.

Si vous voulez ignorer d’autres erreurs, il suffit de rajouter les codes d’erreurs à la suite !

Dans le web, on ne dit pas… mais on dit…

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You don't say
Ah le web, ce monde fabuleux. Impossible d’y échapper aujourd’hui, vous avez déjà entendu parler de développeurs, de graphistes, de directeur artistique, de community managers etc. Et si vous travaillez dans ce monde, vous devez savoir qu’on ne manque pas de rigoler tous les jours. L’Internet regorge de blagues, de gaffes et de vidéos débiles. Impossible de s’ennuyer ! Par exemple dans ce monde, on ne dit pas “j’ai trouvé une conférence très intéressante pour notre projet sur YouTube” mais on dit “vient voir la dernière vidéo de parodie de la pub iPhone sur 9GAG !”. Jeremy Thomas regroupe sur son site onneditpas.bbxdesign.com plein de phrases de ce genre, plus hilarantes les unes les autres.

Quelques extraits

On ne dit pas… “Le site sera livré avec deux jours de retard”, mais on dit… “Il faut compter le temps de propagation des DNS”.

On ne dit pas… “Je suis un vieil informaticien à la rue”, mais on dit… “Je bosse sur Turbo Pascal, je veux commencer le Fortran”.

On ne dit pas… “Je connais un plugin gratos qui fait ça, vous pouvez l’installer vous-même en 5 minutes !”, mais on dit… “Pfiouuuuu… ca c’est un développement non prévu au cahier des charges…ça va vous coûter…”.

On ne dit pas… “Recherche un pigeon pour travailler sur visuel pour dix fois moins cher.”, mais on dit… “Grand concours ! 150 euros au gagnant !”.

On ne dit pas… “Je t’ai viré de mes amis Facebook.”, mais on dit… “J’ai optimisé les paramètres de confidentialité.”.

On ne dit pas… “T’es dispo pour une réunion jusqu’à 21h ?”, mais on dit… “T’as deux minutes ?”.

On ne dit pas… “Toi là ! Donne-moi 30€ !”, mais on dit… “Il faut renouveller votre nom de domaine.”.

On ne dit pas… “J’avoue, je n’ai jamais vraiment aimé les cours de français…”, mais on dit… “wé mé mwa jprefer lé matématik é le spor mdr lol”.

On ne dit pas… “Je vais checker mes mails, browser YouTube jusqu’à 4h du mat’, refaire mes bookmarks, traîner sur des sites, jouer un peu, et venir me coucher après tout ça.”, mais on dit… “J’arrive, je finis un truc.”.

Si vous en voulez plus, que vous voulez bien rigoler, rendez-vous sur onneditpas.bbxdesign.com !

[CODE] Internet Facts

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Logo Internet Facts
Aujourd’hui je voudrais vous présenter un projet que j’ai réalisé en quelques jours cet été, et dont je suis particulièrement fier au point de vue de la technique pure. En effet, le code est particulièrement propre, plutôt court et intelligemment pensé ! Vous devez trouver ça plutôt habituel, mais je vous assure qu’il m’arrive souvent d’écrire du code “rafistolé avec du scotch” : qui fonctionne, mais qui n’est pas optimisé. De plus, Internet Facts utilise des effets intéressants de jQuery, le CDN d’OVH, de beaux CSS sprites, des modules Facebook et Twitter, du HTML5 et du CSS3. En clair un condensé de belles choses pour avoir un site agréable !

Internet Facts, c’est quoi ?

Le concept du site peut sembler similaire à un autre de mes projets : Teen Quotes et Kotado. Les fonctions principales sont l’affichage des citations, que l’on peut ensuite commenter, trier en fonction de l’auteur, afficher aléatoirement, s’inscrire à une newsletter etc.

Internet Facts présente des faits étonnants sur le monde qui nous entoure. Ces informations ont été trouvées le plus généralement sur Wikipédia. D’ailleurs, Internet Facts est associé au compte Twitter @FactsWikipedia pour proposer du contenu.

Le code peut donc se reprendre facilement pour un autre site qui propose des citations en ligne.

Le mieux étant encore de voir le site directement : internet-facts.com.

Et le code, il est où ?

L’intégralité du code (à l’exception du fichier de configuration) est disponible sur mon GitHub (comme beaucoup de mes projets) : https://github.com/AntoineAug/internet-facts.

Bien évidemment, si vous avez des remarques ou des questions, je vous invite à me les poser.

Les mutations entraînées par les NTIC

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Cet article est fortement inspiré du livre de Bernard POULET, “La fin des journaux et l’avenir de l’information” que je vous recommande de lire. Vous pouvez acheter cet excellent livre sur Amazon ou dans la librairie la plus proche de chez vous. Vous ne gaspillerez pas votre argent.

Cet article est particulièrement long, pourtant, je vous encourage à aller jusqu’au bout : il est criant de vérité.

Une autre façon de penser

L’irruption des nouvelles technologies et des nouveaux moyens de communication a bouleversé une grande partie de nos comportements sociaux : manières de se parler, de se rencontrer, d’écouter, de lire, d’écrire, de consommer, de faire communauté. Les changements sont bien plus importants que ceux, non négligeables pourtant qu’avait induits l’arrivée de la télévision dans les années 1950.

Nicholas Carr, auteur du livre “Is Google making us stupid?” raconte avec un mélange d’ironie et d’inquiétude que la navigation sur Internet a changé sa façon de penser :

“J’ai la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, a bricolé mon cerveau, remodelé le circuit de mes neurones, reprogrammé ma mémoire. Je ne perds pas la tête – pour autant que je puisse m’en rendre compte -, mais elle change. Je ne pense plus comme j’avais l’habitude de le faire.”

Il évoque un symptôme de plus en plus partagé : de grandes difficultés à se concentrer, en particulier quand il s’agit de lire plus de trois ou quatre pages d’affilée. Un autre blogueur confesse qu’il a tout simplement cessé de lire des livres, alors que plus jeune, il était un gros lecteur : “La façon dont je pense a changé.”

Ces affirmations peuvent paraître excessives, pourtant, une étude menée par des chercheurs de l’University College de Londres suggère que nous serions effectivement au milieu d’un processus de transformation de notre manière de lire et de penser. Les chercheurs ont relevé que la plupart des visiteurs de sites internet avaient tendance à “effleurer” les informations, passant rapidement de l’une à l’autre, ne revenant que très rarement en arrière et ne lisant qu’une ou deux pages avant de passer au document suivant. L’étude conclut :

“Il est évident que les utilisateurs de ces sites ne lisent pas ligne après ligne, comme on le fait classiquement. Ils lisent verticalement, via les titres, les résumés, en cherchant à aller le plus vite possible. C’est comme s’ils venaient sur Internet pour éviter de lire comme on le fait traditionnellement.”

Une autre façon de lire

Paradoxalement, la plupart des spécialistes affirment que l’on n’a jamais autant lu que depuis l’apparition d’Internet. Parcourant les pages du web, les e-mails, les SMS, les réseaux sociaux, les citoyens du monde moderne semblent passer leur temps à lire. De même, ils n’ont jamais autant “communiqué”. Si ce n’est que les mots “lire” et “communiquer” ont changé de sens. Que veut dire communiquer quand la connexion est manifestement plus importante que le message ?

La lecture sur Internet n’a rien à voir avec le parcours, parfois lent et pénible, effectué d’un bout à l’autre d’une oeuvre imprimée sur papier. On ne lit pas, on “surfe”, on glisse sur des pages où se mêlent du texte, des images, de plus en plus de vidéos et surtout un nombre presque illimité de liens, qui redirigent en permanence l’attention vers une autre page.

L’ensemble de la machine à informer et à distraire a dû se reformater pour répondre à ces nouveaux comportements. Pour les sites Internet d’information, il a fallu écrire plus court, privilégier les sommaires et les résumés, insérer des images voire des vidéos. Le mouvement, la mobilité et la célérité doivent donner aux lecteurs pressés le sentiment qu’ils ont toujours accès à l’essentiel en quelques clics et sans avoir à tourner des pages.

Une autre façon d’être en société

La solitude des grandes villes et celle qui caractérise l’adolescence renforcent le besoin d’être en permanence connecté. Il suffit d’observer les jeunes qui, dans les transports en commun, s’accrochent à leurs objets nomades, téléphones ou lecteurs MP3, comme à des doudous afin de conjurer l’angoisse de la solitude. Le paradoxe est que l’on finirait par souhaiter qu’ils aient envie d’un peu de solitude. Comment grandit un enfant qui n’est jamais seul ? Que dire d’un individu qui sait de moins en moins où il en est, mais qui, grâce à son GPS ne se perd jamais ? Dans un document publié dans Forbes, un témoin déclare :

“Quand mon iPhone s’est cassé, j’ai cru mourir. C’était plus que je ne pouvais supporter. J’avais l’impression d’avoir perdu mon âme.”

La vitesse, la brièveté des messages comme celles des temps de lecture engendrent d’autres manières de penser. L’individu hyperconnecté développe une intelligence rapide, malléable, réactive mais il ne se laisse guère de temps pour flâner, rêvasser, sinon pour penser. L’hésitation, l’ambiguïté, ne sont plus des moments de réflexion, mais des bugs, des erreurs du programme, qu’il convient de vite corriger.

Le triomphe de la culture jeune

Le Web a donné lieu à l’émergence d’une nouvelle dynamique relationnelle. On peut aussi se demander s’il n’est pas l’accélérateur de cette culture adolescente, qui est comme un marqueur de notre époque. Le jeune internaute bouge tout le temps, multiplie les connexions et saute d’un monde à l’autre, d’un message à un jeu vidéo. Il dialogue sur plusieurs fenêtres simultanément, en écoutant de la musique, sans en être troublé outre mesure.

Ceux que l’on appelle désormais les digital natives, ceux qui n’ont pas connu le monde d’avant la prolifération du numérique, ont grandi devant des ordinateurs quand leurs aînés l’avaient fait devant les écrans de télévision, et parfois encore avec des livres. Ces natives communiquent, écrivent, se déplacent différemment des autres, des anciens, qui sont parfois à peine plus vieux qu’eux. Ils ont du mal à imaginer à quoi ressemblait le monde d’avant le Web.

Pourtant, il ne faut pas s’y tromper : dans leur ensemble, ils ne sont pas très intéressés par la technique. Surtout, ils se heurtent à des obstacles culturels pour utiliser la “mine de savoir” qu’est censé receler Internet. La “génération Google”, malgré sa passion pour tout ce qui est interactif, n’est pas particulièrement experte pour les recherches sur le net. Beaucoup de jeunes ne savent pas trier les sources qu’ils trouvent sur Internet et l’immense majorité utilise les informations trouvées sans jamais les rattacher à leur auteur.

La langue en péril

La contagion de la culture adolescente se manifeste encore plus spectaculairement dans l’invention d’une “novlangue”, dédaigneuse des règles de syntaxe et de grammaire, au profit d’abréviation plus efficaces, brèves, rapides. Les signes et les symboles, la ponctuation ignorée sont une habitude. Ce sont les ados qui échangent des SMS, de courts textes avec leur amis, organisent les communautés les plus vivantes sur les réseaux sociaux, qui jouent aux jeux en ligne.

En France, les spécialistes de l’éducation déplorent depuis longtemps la difficulté des élèves à acquérir les bases minimales de la maîtrise de la langue, ce fameux “socle de connaissances” que cherchent à retrouver les minitres de l’Education Nationale. L’orthographe, la syntaxe, la capacité à écrire et à lire correctement, sans parler du style, ne sont plus des acquis au sortir de l’école primaire. Si on communique de plus en plus, on a peut-être de plus en plus de mal à se comprendre.

À la recherche d’une nouvelle identité

C’est ce monde immature, où les personnalités (les profils que l’on établit sur Internet) peuvent être aussi multiples que mal définies, changeantes, s’évadant vers d’autres mondes puisqu’il s’agit dans presque tous les cas d’une deuxième vie. On s’y fait des “amis” – il vaudrait mieux parler de “liens” puisqu’on ne les rencontre quasiment jamais dans la vraie vie – avec lesquels on partage des hobbies, des passions voire des répulsions. C’est le monde de Peter Pan, où l’on peut rêver et rompre son isolement sans prendre le risque de trop se frotter au monde réel.

Danah Boyd déclare :

“Les profils sont comme des personnes numériques. Ils sont la représentation numérique publique de l’identité. Pour les adolescents, donner une image cool d’eux-mêmes est fondamental. Facebook les invite à décrire leur propre identité. Ce faisant, cela leur permet de montrer une image d’eux-mêmes et de recueillir des réactions.”

Autrement dit, de définir par petites touches cette image en fonction des réactions de leurs interlocuteurs.

On n’est jamais vraiment engagé sur Internet : les “liens” sont le contraire de l’appartenance, et les communautés n’engendrent ni devoir ni attachement. Les détachements de l’individu en réseau est sans égal. Les liens dans le monde virtuel se multiplient dans une société où l’on ne cesse de déplorer la rupture du “lien social”. On a pu parler avec justesse d’ “individualisme réticulaire”, d’individus en réseau.

Les jeunes et l’information

Quels rapports ces adolescents plus ou moins prolongés, digital natives ou adultes encore jeunes, qui ont grandi face aux ordinateurs entretiennent-ils avec l’information et les journaux ? Aux Etats-Unis, on a constaté que 39 % des 18-24 ans lisaient un quotidien en 1997 et qu’ils n’étaient plus que 26 % en 2001 et 22 % en 2006 ! Parmi les 25-34 ans, ces proportions sont passées de 77 % en 1970 à 35 % en 2006. Dans le même ordre d’idées, 60 % des adolescents déclarent ne pas être intéressés par l’actualité quotidienne, que ce soit dans les journaux papier ou en ligne.

Michael P. Smith, directeur du MMC (Media Management Center) de l’Université américaine de Northwestern, a réalisé une enquête systématique sur les digital natives. Selon lui, “nombre de ces adolescents ne font pas d’effort particulier pour prendre connaissance des informations sur le web”. L’étude a établi que les nouvelles dites “sérieuses” n’intéressent pas vraiment les jeunes. Pire, ceux-ci estiment qu’elles risquent de les “stresser” en les confrontant aux périls du monde extérieur. Ils préférent donc s’en tenir éloignés. Ces adolescents qui utilisent massivement Internet, lorsqu’ils lisent des informations font autre chose en même temps (chat, blog, musique, téléchargement). Les grands agrégateurs de contenus tels que Google ou Yahoo! sont leurs principales sources d’informations, loin devant les sites des médias traditionnels. Enfin, ce sont la musique, le divertissement et les sports qui viennent en tête de leurs sujets favoris.

La crise du livre a été amplifiée par la forte diminution des “gros lecteurs”, ceux qui lisent plus de 25 ouvrages par an, qui sont passés de 22 % en 1973 à 14 % en 1997, alors qu’un Français sur quatre ne lit pas, ou ne lit plus de livres.

Le CDN (Content Delivery Network) d’OVH

Standard

CDN OVH

Un CDN, c’est quoi ?

Un Content Delivery Network (CDN) est constitué d’ordinateurs reliés en réseau à travers Internet et qui coopèrent afin de mettre à disposition du contenu ou des données (généralement volumineuses ou statiques) à des utilisateurs. Le réseau est constitué :

  • De serveurs d’origines, où les contenus sont injectés dans le CDN pour y être repliqués (les serveurs maîtres) ;
  • De noeuds répartis géographiquement où les contenus sont repliqués (le CDN) ;
  • D’un mécanisme de routage permettant à une requête utilisateur sur un contenu d’être servie par le noeud “le plus proche” dans le but d’optimiser la transmission des données.

L’optimisation se traduit par une réduction des coûts de bande passante sur vos serveurs maîtres (le contenu statique, les images, les feuilles de style, le JS et les vidéos sont gérées par le CDN) et de l’amélioration de l’expérience utilisateur (le site est chargé plus rapidement).

Pour donner un exemple concret, les vidéos de YouTube sont répliquées dans des dizaines de milliers d’ordinateurs répartis en réseau dans le monde. Ainsi, lorsque vous chargez une vidéo, le groupe d’ordinateurs le plus proche va se charger de vous transmettre la vidéo. Ainsi, la bande passante globale est partagée entre plusieurs milliers d’ordinateurs et le contenu est acheminé plus rapidement.

Le CDN d’OVH

OVH propose un CDN gratuitement, même si vous ne possédez ni hébergement, ni serveur dédié, ni nom de domaine chez eux. Exceptionnel, n’est-ce pas ? La seule condition est d’avoir un compte chez eux, c’est tout. OVH met à disposition son infrastructure de serveurs à travers le monde pour répliquer votre contenu et s’occupe du mécanisme permettant de rediriger vers le point géographique le plus proche ou vers vos serveurs maîtres si le contenu n’est pas hébergé sur le CDN.

Concernant la présence géographique, elle est assez impressionnante. Vous pouvez regarder la carte tout en haut de cet article pour visualiser ceci. Le réseau CDN d’OVH est disponible :

  • En Europe. Paris, Milan, Madrid, Amsterdam, Londres, Francfort, Varsovie ;
  • En Amérique. Chicago, Dallas, Newark, New York, San José, Ashburn, Atlanta, Los Angeles, Miami, Seattle, Palo Alto, Toronto ;
  • En Asie. Hong Kong, Tokyo, Singapour.

Voilà déjà de quoi vous offrir une présence géographique mondiale plutôt efficace. Vous avez accès à l’ensemble de ces villes pour votre CDN. Merveilleux n’est-ce pas ?

CDN ou serveurs maîtres ?

Voici un petit schéma explicatif récapitulant la procédure qui est exécutée à chaque requête HTTP. Le schéma provient du site d’OVH :
CDN OVH

Temps de vie des fichiers

Vous pouvez paramétrer un temps de vie par fichier, par extension ou par dossier sur votre hébergement. Le CDN d’OVH gardera sur les différents serveurs dans sa cache locale les fichiers pendant le temps spécifié par la règle de chaque fichier. Une fois ce temps écoulé, chaque fichier sera redemandé à votre serveur maître afin d’être répliqué à nouveau sur l’ensemble des serveurs du CDN.

Méthode d’utilisation

La meilleure utilisation possible consiste à placer toutes vos ressources statiques sur un sous-domaine de la forme static.votresuperdomaine.com : images, feuilles de style, JavaScript, vidéos, animations Flash. Tout ce qui n’est pas du contenu dynamique en clair, qui n’est pas amené à changer. Lorsqu’un visiteur arrive sur votre site, CDN charge immédiatement les contenus statiques tels que les images sur static : <img src=”static.votresuperdomaine.com/images/…” alt=”” />

Votre hébergement ne s’occupe plus que de vos contenus dynamiques.

Utiliser le CDN d’OVH

Pour utiliser le CDN d’OVH il faut d’abord se rendre sur www.ovh.com/fr/cdn/fr, renseigner vos identifiants OVH puis le nom de domaine sur lequel vous souhaitez mettre en place le CDN. Un email vous sera envoyé et vous devrez changer l’adresse IP du champ A de votre domaine ou de votre sous-domaine par celle qui est inscrite dans cet email pour activer le CDN. Vous n’avez rien à changer dans votre code. La configuration du temps de vie par type de fichier se fait via un manager proposé par OVH, en français, facile d’utilisation.

Rendu en production

J’ai testé le CDN d’OVH sur plusieurs de mes domaines, pas encore sur de gros sites en production. J’ai obtenu des résultats très intéressants sur un site qui héberge du contenu multimédia. J’ai réussi à économiser 93 % de ma bande passante. Un chiffre assez impressionnant !
CDN OVH

Conseils d’utilisation

Attention, le CDN d’OVH n’est pas à utiliser sur un projet encore en développement. Vous allez vite être embêtés par la gestion des caches alors que vous modifiez régulièrement des images, des feuilles de style… Même si OVH propose de vider le cache du CDN et de répliquer une nouvelle version des fichiers, vous pouvez avoir des soucis avec le cache de votre navigateur ensuite. Le CDN d’OVH est donc très utile sur un site déjà en production, où les changements sont très rares.

Bonne utilisation !