Google Music beta : la solution pour la musique ?

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Les premières invitations viennent d’être envoyées et je viens de tester le service de musique dévoilé par Google à l’occasion du Google I/O 2011. Les invitations sont pour le moment distribuées au compte goutte, et seuls les habitants des Etats Unis sont pour le moment éligibles. Il reste néanmoins possible de recevoir une invitation grâce à divers moyens, la seule contrainte est de posséder un compte Google et d’utiliser un proxy fournissant une IP américaine.

Présentation du service

La vidéo de présentation du service est très bien faites mais elle n’est disponible pour le moment qu’en anglais :

Google Music se base sur un système de “Cloud” : c’est à dire que tout le contenu que vous utilisez est enregistré sur Internet. Cette solution, permettant de déstocker vos fichiers, vous permet d’accéder à votre musique n’importe où (sur un autre ordinateur, sur votre Android…) et d’accéder à tout votre catalogue en vous connectant simplement avec votre compte Google.

Les fonctionnalités sont assez limités pour le moment : le catalogue de musique en écoute est restreint, mais on imagine qu’à l’avenir Google négociera des accords avec des maisons de disque pour proposer un large contenu.

La fonctionnalité la plus intéressante est celle proposée par le Music Manager de Google. En téléchargeant ce petit logiciel, toute la musique que vous possédez sur vos ordinateurs (sur iTunes, dans vos dossiers, bref, n’importe où) se retrouve synchronisée en ligne et accessible depuis le web sur Google Music. Grâce au système de Cloud, vous retrouverez donc toute votre musique n’importe où : il suffira simplement de vous connecter.

La barrière de la première synchronisation est un petit peu longue (oui, envoyer 2 000 fichiers ce n’est pas toujours très rapide…) mais le résultat est au rendez vous après ! L’interface est très agréable, très belle et les possibilités de créer des playlists automatiquement sont très utiles. Là encore vous retrouverez tout ce que vous modifiez sur n’importe quel autre appareil en vous connectant.

A noter que vous ne pouvez pas posséder pour le moment plus de 20 000 morceaux dans votre bibliothèque, ce qui devrait sufir à la plupart !

Et c’est gratuit ?

Google Music, étant encore en phase beta est pour le moment gratuit. Google n’a pas encore dévoilé le business model qui sera utilisé pour plus tard afin de rentabiliser le service.

Le géant va-t-il tenter de le monétiser par un simple abonnement en fonction du stockage utilisé, comme Picasa ? Ou va-t-il laisser le service gratuit pour le populariser, jusqu’à proposer son propre catalogue et ainsi assurer un revenu similaire à celui de l’iTunes Store ?

Sur smartphone, l’application Google Musique est présente sur Android uniquement. Google n’a pas précisé s’il comptait développer des versions iOS, Windows Phone 7 ou autre. L’application ne permet pas d’uploader de musique. Elle agit comme Spotify ou Deezer, permettant d’écouter, de classer, ou de mettre en cache les morceaux pour une utilisation en mode déconnecté

Si vous souhaitez obtenir une invitation, rendez vous sur http://music.google.com/about/

LulzSec dévoile à nouveau 62 000 comptes d’utilisateurs

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Le groupe d’hackers Lulz Security vient à nouveau de dévoiler plus de 62 000 combinaisons d’emails et de mots de passe de comptes provenant de Facebook, PayPal, de divers sites de rencontres et de Twitter.

Lulz Security, aussi connu sous le nom de LulzSec fait beaucoup parler de lui en ce moment. Leur palmarès est assez impressionnant : ils ont attaqué la semaine dernière le site de la CIA et du Sénat Américain ainsi que les serveurs de plusieurs jeux onlines (Minecraft, League of Legend) rendant impossible l’accès au jeu pour les joueurs. Leurs précédentes attaques ont également touché Sony et le Playstation Network, de nombreux sites pornographiques, la Fox, le FBI…

Des données compromises

Ce groupe de hacker, très actif sur Twitter, semble agir,comme ils le déclarent eux-mêmes “for the Lulz”, c’est-à-dire juste pour rire et montrer les failles des plus grandes institutions. Toutes leurs réussites sont d’ailleurs relatées sur leur Twitter et le produit de leur piratage est intégralement disponible sur leur site web. On peut ainsi accéder à plusieurs centaines de milliers de comptes personnels, de données confidentielles de Sony, du gouvernement américain, de PBS ou de la Fox.

Toutes ces données révélées au grand jour permettent aux personnes mal intentionnées de tester les différentes combinaisons sur les sites (Facebook, Twitter, Gmail, Paypal, Ebay…) et d’ainsi voler les comptes de parfaits innocents.

Une remise en question de la sécurité en ligne

Avec la révélation de telles listes, les utilisateurs ont de quoi s’inquiéter. La plupart de ces personnes utilisent malheureusement les mêmes mots de passe sur plusieurs sites et peuvent donc se faire très facilement subtiliser leurs comptes sur différents sites.

Ces attaques informatiques contre de grandes institutions rappellent que les Etats Unis ont déclaré le mois dernier qu’ils mettraient en oeuvre tous les moyens nécessaires pour répondre à une attaque informatique (y compris l’utilisation des moyens militaires conventionnels). La prochaine guerre sera t’elle déclenchée par un piratage ?

Comment l’informatique a pris le contrôle de Wall Street

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A l’heure actuelle, l’ensemble du système financier et de plus en plus sous le contrôle du “trading algorithmique” : les lignes de code ont progressivement pris le pouvoir ces 10 dernières années. Selon certaines estimations, environ 70 % des transactions de Wall est aujourd’hui constitué d’ordres massifs passés par des ordinateurs. Les soubresauts du marché ne s’expliquent plus par l’action de traders rivalisant d’intuitions et de bons tuyaux, mais par celle de ces programmes qui quêtent en permanence le moindre profit potentiel.

Principe de fonctionnement

Au printemps 2010, la société Dow Jones a lancé Lexicon, un service d’information financière pour les investisseurs professionnels, mais la plupart de ses abonnés sont des ordinateurs. Ou plutôt, des algorithmes, ces programmes informatiques qui génèrent une part croissante des ordres boursiers. Pour ces lecteurs-là, pas la peine d’écrire des articles ni même de faire des phrases, des données brutes suffisent. De la lecture d’une information jusqu’à son utilisation dans une décision d’investissement, tout se fait automatiquement, sans intervention humaine. Les machines parlent aux machines.

Ces algorithmes, très poussés sont capables de ce que l’on appelle les «transactions à haute fréquence», ou encore «flash trading»: l’exécution d’ordres ultrarapides (on parle de microsecondes, c’est-à-dire de millionièmes de seconde !) et massifs (jusqu’à 10 000 opérations par seconde sur un seul titre) qui permettent de transformer une infime variation de cours en véritables fortunes.

Limites et inconvénients du système

Avec toutes ses informations disponibles grâce à la technologie, le système financier est bien plus précis, efficace et rapide que lorsqu’il était sous contrôle humain. Mais il est également devenu incompréhensible, imprévisible et incontrôlable ! Les algorithmes répondent en temps réel au moindre changement détecté sur les marchés, mais cela provoque évidemment la réplique d’autres machines, et ainsi de suite. S’il est relativement simple de contrôler ces programmes un par un, leurs interactions permanentes ont parfois des résultats inattendus, qui peuvent bouleverser le système. Comme à Wall Street, le 6 mai 2010, lorsque l’indice Dow Jones a perdu près de 1 000 points, soit une chute record de plus de 9% à une vitesse folle, l’essentiel du recul ayant été enregistré en quelques minutes seulement, avant d’être partiellement rattrapé tout aussi rapidement.

Les flash crash

Le flash crash est une phénomène qui entraine une chute brutale d’une action ou d’un ensemble d’actions, en quelques minutes. Le plus fameaux reste le flash crash de Mai 2010 :

Coupable : un important gérant de fonds ayant utilisé un logiciel pour se couvrir par un ordre de vente d’un montant de 4,1 milliards de dollars, exécuté en vingt minutes au lieu de plusieurs heures, habituellement, pour une transaction de ce genre. Cette vente brutale a fait plonger le marché via la réaction en chaîne d’autres algorithmes, et déclenché des mouvements absurdes – des titres Accenture ont été vendus pour 1 centime tandis que des actions Apple trouvaient preneur à 100 000 dollars !

Ce «flash crash» n’est pas resté un incident isolé : dans la journée du 27 septembre, par exemple, l’action Apple a perdu 4% en trente secondes, sans raison apparente, et celle de Progress Energy, un producteur d’électricité américain, a mis encore moins longtemps pour plonger de… 90%.

Une régulation nécessaire

La SEC (Securities and Exchange Commission) a réagi à ces flash crash : «Il aurait suffi d’une intervention humaine pour ne pas donner suite à ces opérations, a ainsi déclaré Mary Schapiro, la présidente de la SEC. Les systèmes automatisés, eux, ont suivi leur logique et poursuivi leur travail sans voir que les prix étaient ridicules.» Depuis le flash crash, la SEC cherche comment éviter qu’un tel désastre ne se reproduise. Elle a, par exemple, imposé la mise en place de «coupe-circuits» capables d’arrêter les échanges sur un titre si son prix varie de plus de 10% en 5 minutes. Elle propose aussi de limiter la vitesse et l’ampleur des ordres donnés par les algorithmes et de créer une base de données permettant d’enregistrer les actions des algorithmes.

Sur les marchés, il est aujourd’hui admis que le système a dépassé ses créateurs. «La finance est devenue une espèce de vaste système automatisé qu’aucune science ne peut décrire», explique Michael Kearns, un chercheur en informatique de l’université de Pennsylvanie qui a lui-même conçu des algorithmes pour Wall Street. La Bourse obéit de plus en plus à une intelligence artificielle qui n’est plus calquée sur le comportement humain. Les algorithmes nous laissent acheter et vendre sur le marché. Mais en réalité, il leur “appartient”.

 

Sources :
Felix Salmon, Jon Stokes
©«Wired» 2011, traduit par Frédéric Béghin

© Capital

Facebook teste un nouveau système de News Feed

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Facebook vient de déployer pour un très faible pourcentage de ses utilisateurs (moins de 0.2 %), un nouveau système de News Feed, qui sera surement déployé plus tard à l’ensemble des utilisateurs. La nouveauté principale est la disparition de la précédente colonne de droite (anniversaires, événements, pokes, pubs) remplacée par un autre News Feed en temps réel, semblable à celui de Twitter.

La nouvelle page principale de Facebook est donc divisée en 3 : la partie de gauche, qui reste immobile (et non scrollable) et inchangée, la partie centrale qui reste inchangée également mais qui est liée à la nouvelle partie de droite et le fameux feed instantané (appelé “Happening Now”).

Voici un exemple en image :

Pour encore accentuer la ressemblance avec Twitter, ce nouveau News Feed instantané ouvre une sorte de pop-up lorsque l’on clique sur le résumé d’un élément afin d’obtenir l’élément complet, sur la page d’accueil, sans quitter cette dernière.

Il semble clair que Facebook semble vouloir s’inscrire de plus en plus dans l’instantané , tout comme Twitter : après le News Feed “le plus récent”, voilà le News Feed instantané qui complète l’autre. Encore une mise à jour incitant l’utilisateur à épier les moindres faits et gestes de ses amis, en temps réel, sans quitter tranquillement son poste d’observation, en quelques clics, depuis la page principale.

Deezer change de politique : 5 heures de musique gratuite par mois

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Pas plus de 5 heures de musique gratuite par mois. C’est la lourde sentence qui attend les utilisateurs de Deezer alors que la plupart découvrent la nouvelle version du site aujourd’hui. La plateforme de streaming abandonne l’écoute de musique gratuite et illimitée, et suit les traces de son concurrent Spotify en cédant aux demandes des maisons de disques.

Le nouveau site, plus rapide, plus ergonomique et plus social avec des interactions avec Facebook s’accompagne d’une nouvelle politique. Elle signe la fin de l’écoute illimitée obtenue en échange de publicités visionnées. L’internaute n’aura donc plus le choix : au-delà des 5 heures de musique entendues, il faudra payer.

Le but est d’ «accélérer la conversion des utilisateurs les plus actifs vers des offres payantes », confirme la plateforme de streaming dans un communiqué. Car si Deezer est utilisé par des millions d’internautes, 5% seulement, soit 1,2 millions d’utilisateurs, sont des abonnés payants.

Les maisons de disque font pression

Pressées de voir se fermer le flux s de la musique gratuite et illimitée sur internet, les majors ont fortement influencé ces décisions. Leur combat n’est d’ailleurs pas terminé : Universal Music compte toujours imposer à Deezer la même limitation à cinq titres écoutés.

L’avenir de telles limitations dépendra peut-être des décisions prises aux États-Unis par d’autres géants d’Internet. Amazon et Google ont décidé de lancer leur service de musique sans l’accord des majors, au risque de se retrouver poursuivis ou avec un catalogue de titres restreints. Facebook devrait normalement s’allier à Spotify (voir cet article) tandis qu’Apple a de son côté enchaîné les accords pour son service de musique aujourd’hui même.

1 500 personnes à son anniversaire à cause d’un évènement public sur Facebook

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Une adolescente allemande a fait une douloureuse expérience d’une mauvaise utilisation des événements Facebook. Après avoir réglé par inadvertance sur “public” l’évènement pour son 16 ème anniversaire, elle s’est retrouvée avec 1 500 personnes devant chez elle.

Plus de 15 000 personnes avaient prévu de venir à l’événement public et ce ne sont pas moins de 1 500 personnes qui ont fait le déplacement. L’adolescente a décidé de prendre la fuite de chez elle voyant que la soirée était hors de contrôle.

Mirko Streiber, porte parole de la police de Hamburg a déclaré que la fête ne devait compter que 11 invités initialement et que l’intervention de 100 officiers de police a été nécessaire pour calmer la foule présente qui a commis plusieurs infractions : des lésions corporelles, des refus d’arrestation et la violation de propriété privée.

“Il y a eu de plus grands anniversaires organisés à Hambourg, mais celui-ci est bien le plus grand anniversaire non organisé !”

Une histoire similaire était déjà arrivée à une fille de 14 ans, en 2010, aux États-Unis où 21 000 personnes avaient indiqué qu’elles participeraient à l’événement