Le marketing expliqué en une vidéo de 2 minutes

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Marketing
On entend tous les jours parler de marketing mais il est parfois difficile de se faire une idée précise de ce monde. D’après Wikipedia, “le marketing est une discipline de la gestion qui cherche à déterminer les offres de biens, de services ou d’idées en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs, du public ou de la société en général pour en faciliter leur commercialisation”. Mais qu’est ce que c’est concrètement ?

Cette vidéo de 2 minutes, réalisée par enchufla.fr, prend un exemple de la vie quotidienne (une soirée de salsa) pour illustrer les différentes formes de marketing existantes. Grâce à cette vidéo courte et amusante, on en apprend plus sur le marketing à l’aide d’exemples concrets.

Démonstration en image :

Une animation de 2 minutes résumant la carrière de Steve Jobs

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Steve Jobs
“J’ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et les attentes en tant que directeur d’Apple, je serais le premier à le faire savoir”, écrit-il dans une lettre adressée au conseil d’administration et à la “communauté Apple”. “Malheureusement, ce jour est venu. Je démissionne donc en tant que directeur général d’Apple”, ajoute-t-il.

Vous devez certainement déjà être au courant de la démission de l’emblématique patron d’Apple ce mercredi 25 Août qui a été remplacé par son numéro deux, Tim Cooks. Steve Jobs, “inventeur” de l’iPod, de l’iPhone et de l’iPad est l’homme qui a su lancer Apple et la propulser en tant que deuxième compagnie la plus chère au monde. Sa démission du poste de CEO d’Apple a fait chuter en quelques heures les actions d’Apple.

Cette vidéo de 2 minutes réalisée par la compagnie taïwanaise Next Media Animation présente le parcours du patron de la plus célèbre des pommes, les combats qu’il a mené, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui en intégrant une bonne dose d’humour et de nombreuses références à Star Wars.

Les outils pour développeurs web

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Outils
Coder c’est bien, mais coder plus vite c’est encore mieux. Il existe des tâches rébarbatives dont on se passerait volontiers et auxquelles on aimerait consacrer moins de temps. De même, il existe des outils qui nous permettent d’optimiser nos performances ou nos manières de travailler toujours dans une logique de produire un travail de haute qualité, optimisé et propre sur un plan technique, le plus rapidement possible.

Dans cet article je vais vous présenter divers outils que j’utilise pour travailler et qui me sont bien utiles au quotidien. J’espère qu’ils le seront pour vous aussi et qu’ils vous permettront d’accroître votre productivité ou simplement de vous faciliter la vie.

Optimiser votre site

La recherche de performance doit être constante : toujours plus rapide à charger, toujours moins de requêtes HTTP à exécuter, toujours moins d’espace disque utilisé… C’est la somme de toutes ces petites choses qui fera de votre site un monstre sur un plan technique.

  • CSS Sprites

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Si vous ne connaissez pas encore cette technique, je vous renvoie à cet excellent tutoriel d’Alsacreations qui vous détaillera ce que sont les CSS Sprites et comment s’en sert t’on.

Le principe général consiste à créer une grande image regroupant plusieurs petites images (des icônes, ou des images qui possèdent une image normale et une image pour le hover par exemple !) et de les afficher en jouant sur la propriété background-position en CSS.

Le site csssprites.com fait presque tout le travail à notre place. Il suffit de lui fournir toutes les images que l’on souhaite mettre dans notre Sprite et le site se charge de “fusionner” toutes ces images en une seule et de générer le CSS qui va de paire.

  • smush.it

Toujours pour les images, smush.it permet de réduire le poids des images sans altérer leur qualité. Une image avec un poids plus faible permet de charger plus rapidement la page, ce qui est très important si votre site comporte de nombreuses images par exemple. punypng.com propose les mêmes services que smush.it.

Si vous créez vos images vous même, pensez bien à choisir “Enregistrer pour le web”. Vous pouvez également réduire le poids d’une image en PNG en la convertissant en JPG, en ouvrant ce JPG et en l’enregistrant à nouveau en PNG.

Merci à @mygbb pour cette astuce.

  • Clean CSS

Votre code CSS n’est jamais très clair ? Vous ne savez pas comment l’organiser ? Il n’est jamais optimisé ? Le site cleancss.com fait le travail à votre place en organisant votre code CSS et en l’optimisant, ainsi, vous aurez une feuille de style rapide à charger et plus facile à modifier par la suite.

Je vous conseille de choisir l’option “Très compact” de compression et je vous laisse cocher ce qui vous convient pour la suite des options. Attention aux propriétés CSS 3 que cleancss ne reconnait pas toujours ! N’hésitez pas à les inclure après la compression par le site.

  • Javascript Compressor

Dans la même logique que Clean CSS, Javascript Compressor compresse votre code JavaScript, de quoi gagner encore un peu de temps au chargement.

Des outils pour vous faciliter la vie

  • Border Radius

Border Radius est selon moi la propriété CSS3 la plus intéressante et la plus utile pour nous autres, développeurs. Créer des bordures arrondies avec seulement quelques lignes de code, quel rêve ! Néanmoins le rêve tourne au cauchemar quand on veut utiliser ces bordures arrondies uniquement sur certains coins. La preuve en code :

/* Utilisation classique aux 4 coins */
-webkit-border-radius: 10px;
-moz-border-radius: 10px;
border-radius: 10px;

/* Utilisation uniquement sur les coins inférieurs */
-webkit-border-bottom-right-radius: 10px;
-webkit-border-bottom-left-radius: 10px;
-moz-border-radius-bottomright: 10px;
-moz-border-radius-bottomleft: 10px;
border-bottom-right-radius: 10px;
border-bottom-left-radius: 10px;

Ça se complique hein ? Heureusement border-radius.com se charge de générer le code pour nous : il suffit de rentrer les valeurs désirées en pixels aux 4 coins de la bordure et le site nous montre la forme obtenue et le code nécessaire pour réaliser ceci. Facile, n’est ce pas ?

  • Text Shadow

Comme border-radius, text-shadow est une propriété CSS3. Elle permet de rajouter de l’ombre interne ou externe sur un texte ce qui donne un effet sympathique, sans avoir besoin de créer une image pour un texte ! Encore une facilité pour les développeurs webs ! William Agay (@william_agay) propose un outil pour tester cette propriété en ligne et observer les variations quand on change des valeurs : www.css3dev.williamagay.fr

  • Tabifier

Un code bien indenté est un code beaucoup plus lisible et donc beaucoup plus facile et rapide à modifier. Même si chacun s’efforce de bien indenter son propre code, il est parfois utile de faire appel à de petits utilitaires qui le font à notre place (et qui eux le font bien !).

Tabifier fonctionne avec le HTML, le CSS et le C (dommage pour le PHP !), il vous faudra néanmoins que votre code soit valide car Tabifier se contente d’indenter votre code, et non de le corriger (ce qui est déjà pas mal) !

  • Code couleur

code-couleur.com est un site mettant à votre disposition une palette qui permet d’obtenir le code HTML d’une couleur et d’un autre outil qui vous permet d’obtenir l’aperçu d’une couleur à partir d’un code HTML.

Sont également présentes sur le site diverses palettes de couleurs qui vous seront bien utiles lors d’une recherche de tons pour votre site !

Youtube lance son nouveau design : Cosmic Panda

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Cosmic PandaYoutube vient de dévoiler un tout nouveau design expérimental sous le nom de code de Cosmic Panda. Derrière ce nom se cache un design beaucoup plus propre, sombre et épuré qui suit l’impulsion donnée par la sortie de Google + dans la refonte graphique des produits Google (moteur de recherche, Gmail, Google Calendar…).

Parmi les nouveautés on retiendra un lecteur plus sombre et un design plus travaillé avec un fond d’écran plus foncé qui met bien en valeur la vidéo même sans être en plein écran, les playlists sont présentées avec une barre horizontale de défilement très claire et intuitive juste sous la vidéo que vous regardez. Les pages des chaînes sont aussi plus jolies avec des images plus grandes et plus claires.

La refonte graphique s’accompagne également d’une interface plus facile à utiliser et plus agréable à naviguer avec l’utilisation de la technologie AJAX, rendant fluide les déplacements entre les vidéos, les chaines et les playlists pour l’utilisateur.

A noter sur le lecteur que vous avez maintenant 4 tailles de vidéo différentes ce qui est plutôt sympatique quand on veut regarder une vidéo en grand mais sans pour autant passer au plein écran. Les commentaires restent en dessous de la vidéo, les avatars des utilisateurs sont désormais affichés et les suggestions de vidéos passent désormais à droite. Une remise au gout du jour nécessaire pour le site de streaming le plus utilisé au monde qui possédait encore un design qui se faisait vieillissant il y a peu !

Je vous invite à le tester par vous même juste ici. Ne vous en faites pas si vous n’aimez pas vous pouvez revenir à l’ancienne interface à tout moment en revenant sur la même page.

Facebook dévoile le chat vidéo et le chat en groupe

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Alors que Mark Zuckerberg vient d’annoncer que Facebook vient de dépasser les 750 millions d’utilisateur et que la sortie récente de Google + a beaucoup remis en question Facebook, le plus célèbre des réseaux sociaux a dévoilé ce mercredi 2 nouveautés annoncées depuis longtemps : le chat vidéo avec Skype et le chat en groupe.

Le chat vidéo

“Il y a quelques mois, nous avons commencé à travailler avec Skype pour incorporer le chat vidéo à Facebook” a annoncé Facebook sur son blog “Nous l’avons mis en place directement dans le chat, de cette façon toutes les conversations se déroulent ici. Pour appeler un ami, vous devez juster cliquer sur le bouton d’appel en haut de votre fenêtre de chat.”

Pour profiter de ce nouvel outil, vous devez vous rendre à l’adresse https://www.facebook.com/videocalling où vous devrez télécharger un petit plugin pour pouvoir profiter des appels vidéos dans Facebook. Cette petite mise à jour modifiera légèrement votre interface de chat, il vous faudra surement un petit peu de temps pour vous y habituer !

En instaurant cette fonctionnalité, Facebook espère attirer des utilisateurs qui ont besoin de voir leurs interlocuteurs (généralement de la famille ou des amis, qui habitent loin !). On imagine aisément alors la joie de la grand mère qui peut voir sa petite fille directement sur Facebook !

Le chat en groupe


Le chat en groupe, déjà présent dans les groupes Facebook, n’était pas encore disponible comme il peut l’être par exemple sur MSN où l’on peut facilement inviter un ami connecté à prendre part à une conversation.

Avec cette mise à jour, cette fonctionnalité très demandée par les utilisateurs, est désormais disponible et l’on peut ajouter des amis à une conversation directement depuis la fenêtre de chat.

What’s next ?

Avec ces ajouts réguliers, on est en droit de demander quelles seront les nouveautés à venir dans les prochains mois chez Facebook. On peut penser à un nouveau système de News Feed que teste actuellement Facebook ou à des reprises de fonctions de son aspirant concurrent, Google +.

Retrouvez mes codes source sur GitHub

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Il peut être parfois intéressant de jeter un coup d’oeil au code source d’autres développeurs afin de découvrir de nouvelles fonctionnalités, des logiques d’organisation, de nouvelles méthodes ou juste pour la curiosité, savoir “comment fonctionne” ce projet.

C’est pourquoi je mets à votre disposition mon GitHub où vous pourrez retrouver l’intégralité du code source de mes projets. N’hésitez donc pas à jeter un oeil, à fouiner où l’envie vous chante et surtout de me poser des questions si vous ne comprenez pas quelque chose ! C’est toujours un plaisir d’échanger avec d’autres développeurs et de s’enrichir mutuellement.

J’essaie de mettre à jour assez régulièrement les projets sur lesquels je travaille actuellement (en particulier Teen Quotes, P-W.fr et ClockFace) en faisant des push tous les 2 jours environ. Si vous êtes intéressés par d’autres code source qui ne sont pas disponibles sur mon GitHub, n’hésitez pas à me contacter.

Google Music beta : la solution pour la musique ?

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Les premières invitations viennent d’être envoyées et je viens de tester le service de musique dévoilé par Google à l’occasion du Google I/O 2011. Les invitations sont pour le moment distribuées au compte goutte, et seuls les habitants des Etats Unis sont pour le moment éligibles. Il reste néanmoins possible de recevoir une invitation grâce à divers moyens, la seule contrainte est de posséder un compte Google et d’utiliser un proxy fournissant une IP américaine.

Présentation du service

La vidéo de présentation du service est très bien faites mais elle n’est disponible pour le moment qu’en anglais :

Google Music se base sur un système de “Cloud” : c’est à dire que tout le contenu que vous utilisez est enregistré sur Internet. Cette solution, permettant de déstocker vos fichiers, vous permet d’accéder à votre musique n’importe où (sur un autre ordinateur, sur votre Android…) et d’accéder à tout votre catalogue en vous connectant simplement avec votre compte Google.

Les fonctionnalités sont assez limités pour le moment : le catalogue de musique en écoute est restreint, mais on imagine qu’à l’avenir Google négociera des accords avec des maisons de disque pour proposer un large contenu.

La fonctionnalité la plus intéressante est celle proposée par le Music Manager de Google. En téléchargeant ce petit logiciel, toute la musique que vous possédez sur vos ordinateurs (sur iTunes, dans vos dossiers, bref, n’importe où) se retrouve synchronisée en ligne et accessible depuis le web sur Google Music. Grâce au système de Cloud, vous retrouverez donc toute votre musique n’importe où : il suffira simplement de vous connecter.

La barrière de la première synchronisation est un petit peu longue (oui, envoyer 2 000 fichiers ce n’est pas toujours très rapide…) mais le résultat est au rendez vous après ! L’interface est très agréable, très belle et les possibilités de créer des playlists automatiquement sont très utiles. Là encore vous retrouverez tout ce que vous modifiez sur n’importe quel autre appareil en vous connectant.

A noter que vous ne pouvez pas posséder pour le moment plus de 20 000 morceaux dans votre bibliothèque, ce qui devrait sufir à la plupart !

Et c’est gratuit ?

Google Music, étant encore en phase beta est pour le moment gratuit. Google n’a pas encore dévoilé le business model qui sera utilisé pour plus tard afin de rentabiliser le service.

Le géant va-t-il tenter de le monétiser par un simple abonnement en fonction du stockage utilisé, comme Picasa ? Ou va-t-il laisser le service gratuit pour le populariser, jusqu’à proposer son propre catalogue et ainsi assurer un revenu similaire à celui de l’iTunes Store ?

Sur smartphone, l’application Google Musique est présente sur Android uniquement. Google n’a pas précisé s’il comptait développer des versions iOS, Windows Phone 7 ou autre. L’application ne permet pas d’uploader de musique. Elle agit comme Spotify ou Deezer, permettant d’écouter, de classer, ou de mettre en cache les morceaux pour une utilisation en mode déconnecté

Si vous souhaitez obtenir une invitation, rendez vous sur http://music.google.com/about/

LulzSec dévoile à nouveau 62 000 comptes d’utilisateurs

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Le groupe d’hackers Lulz Security vient à nouveau de dévoiler plus de 62 000 combinaisons d’emails et de mots de passe de comptes provenant de Facebook, PayPal, de divers sites de rencontres et de Twitter.

Lulz Security, aussi connu sous le nom de LulzSec fait beaucoup parler de lui en ce moment. Leur palmarès est assez impressionnant : ils ont attaqué la semaine dernière le site de la CIA et du Sénat Américain ainsi que les serveurs de plusieurs jeux onlines (Minecraft, League of Legend) rendant impossible l’accès au jeu pour les joueurs. Leurs précédentes attaques ont également touché Sony et le Playstation Network, de nombreux sites pornographiques, la Fox, le FBI…

Des données compromises

Ce groupe de hacker, très actif sur Twitter, semble agir,comme ils le déclarent eux-mêmes “for the Lulz”, c’est-à-dire juste pour rire et montrer les failles des plus grandes institutions. Toutes leurs réussites sont d’ailleurs relatées sur leur Twitter et le produit de leur piratage est intégralement disponible sur leur site web. On peut ainsi accéder à plusieurs centaines de milliers de comptes personnels, de données confidentielles de Sony, du gouvernement américain, de PBS ou de la Fox.

Toutes ces données révélées au grand jour permettent aux personnes mal intentionnées de tester les différentes combinaisons sur les sites (Facebook, Twitter, Gmail, Paypal, Ebay…) et d’ainsi voler les comptes de parfaits innocents.

Une remise en question de la sécurité en ligne

Avec la révélation de telles listes, les utilisateurs ont de quoi s’inquiéter. La plupart de ces personnes utilisent malheureusement les mêmes mots de passe sur plusieurs sites et peuvent donc se faire très facilement subtiliser leurs comptes sur différents sites.

Ces attaques informatiques contre de grandes institutions rappellent que les Etats Unis ont déclaré le mois dernier qu’ils mettraient en oeuvre tous les moyens nécessaires pour répondre à une attaque informatique (y compris l’utilisation des moyens militaires conventionnels). La prochaine guerre sera t’elle déclenchée par un piratage ?

Comment l’informatique a pris le contrôle de Wall Street

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A l’heure actuelle, l’ensemble du système financier et de plus en plus sous le contrôle du “trading algorithmique” : les lignes de code ont progressivement pris le pouvoir ces 10 dernières années. Selon certaines estimations, environ 70 % des transactions de Wall est aujourd’hui constitué d’ordres massifs passés par des ordinateurs. Les soubresauts du marché ne s’expliquent plus par l’action de traders rivalisant d’intuitions et de bons tuyaux, mais par celle de ces programmes qui quêtent en permanence le moindre profit potentiel.

Principe de fonctionnement

Au printemps 2010, la société Dow Jones a lancé Lexicon, un service d’information financière pour les investisseurs professionnels, mais la plupart de ses abonnés sont des ordinateurs. Ou plutôt, des algorithmes, ces programmes informatiques qui génèrent une part croissante des ordres boursiers. Pour ces lecteurs-là, pas la peine d’écrire des articles ni même de faire des phrases, des données brutes suffisent. De la lecture d’une information jusqu’à son utilisation dans une décision d’investissement, tout se fait automatiquement, sans intervention humaine. Les machines parlent aux machines.

Ces algorithmes, très poussés sont capables de ce que l’on appelle les «transactions à haute fréquence», ou encore «flash trading»: l’exécution d’ordres ultrarapides (on parle de microsecondes, c’est-à-dire de millionièmes de seconde !) et massifs (jusqu’à 10 000 opérations par seconde sur un seul titre) qui permettent de transformer une infime variation de cours en véritables fortunes.

Limites et inconvénients du système

Avec toutes ses informations disponibles grâce à la technologie, le système financier est bien plus précis, efficace et rapide que lorsqu’il était sous contrôle humain. Mais il est également devenu incompréhensible, imprévisible et incontrôlable ! Les algorithmes répondent en temps réel au moindre changement détecté sur les marchés, mais cela provoque évidemment la réplique d’autres machines, et ainsi de suite. S’il est relativement simple de contrôler ces programmes un par un, leurs interactions permanentes ont parfois des résultats inattendus, qui peuvent bouleverser le système. Comme à Wall Street, le 6 mai 2010, lorsque l’indice Dow Jones a perdu près de 1 000 points, soit une chute record de plus de 9% à une vitesse folle, l’essentiel du recul ayant été enregistré en quelques minutes seulement, avant d’être partiellement rattrapé tout aussi rapidement.

Les flash crash

Le flash crash est une phénomène qui entraine une chute brutale d’une action ou d’un ensemble d’actions, en quelques minutes. Le plus fameaux reste le flash crash de Mai 2010 :

Coupable : un important gérant de fonds ayant utilisé un logiciel pour se couvrir par un ordre de vente d’un montant de 4,1 milliards de dollars, exécuté en vingt minutes au lieu de plusieurs heures, habituellement, pour une transaction de ce genre. Cette vente brutale a fait plonger le marché via la réaction en chaîne d’autres algorithmes, et déclenché des mouvements absurdes – des titres Accenture ont été vendus pour 1 centime tandis que des actions Apple trouvaient preneur à 100 000 dollars !

Ce «flash crash» n’est pas resté un incident isolé : dans la journée du 27 septembre, par exemple, l’action Apple a perdu 4% en trente secondes, sans raison apparente, et celle de Progress Energy, un producteur d’électricité américain, a mis encore moins longtemps pour plonger de… 90%.

Une régulation nécessaire

La SEC (Securities and Exchange Commission) a réagi à ces flash crash : «Il aurait suffi d’une intervention humaine pour ne pas donner suite à ces opérations, a ainsi déclaré Mary Schapiro, la présidente de la SEC. Les systèmes automatisés, eux, ont suivi leur logique et poursuivi leur travail sans voir que les prix étaient ridicules.» Depuis le flash crash, la SEC cherche comment éviter qu’un tel désastre ne se reproduise. Elle a, par exemple, imposé la mise en place de «coupe-circuits» capables d’arrêter les échanges sur un titre si son prix varie de plus de 10% en 5 minutes. Elle propose aussi de limiter la vitesse et l’ampleur des ordres donnés par les algorithmes et de créer une base de données permettant d’enregistrer les actions des algorithmes.

Sur les marchés, il est aujourd’hui admis que le système a dépassé ses créateurs. «La finance est devenue une espèce de vaste système automatisé qu’aucune science ne peut décrire», explique Michael Kearns, un chercheur en informatique de l’université de Pennsylvanie qui a lui-même conçu des algorithmes pour Wall Street. La Bourse obéit de plus en plus à une intelligence artificielle qui n’est plus calquée sur le comportement humain. Les algorithmes nous laissent acheter et vendre sur le marché. Mais en réalité, il leur “appartient”.

 

Sources :
Felix Salmon, Jon Stokes
©«Wired» 2011, traduit par Frédéric Béghin

© Capital

Facebook teste un nouveau système de News Feed

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Facebook vient de déployer pour un très faible pourcentage de ses utilisateurs (moins de 0.2 %), un nouveau système de News Feed, qui sera surement déployé plus tard à l’ensemble des utilisateurs. La nouveauté principale est la disparition de la précédente colonne de droite (anniversaires, événements, pokes, pubs) remplacée par un autre News Feed en temps réel, semblable à celui de Twitter.

La nouvelle page principale de Facebook est donc divisée en 3 : la partie de gauche, qui reste immobile (et non scrollable) et inchangée, la partie centrale qui reste inchangée également mais qui est liée à la nouvelle partie de droite et le fameux feed instantané (appelé “Happening Now”).

Voici un exemple en image :

Pour encore accentuer la ressemblance avec Twitter, ce nouveau News Feed instantané ouvre une sorte de pop-up lorsque l’on clique sur le résumé d’un élément afin d’obtenir l’élément complet, sur la page d’accueil, sans quitter cette dernière.

Il semble clair que Facebook semble vouloir s’inscrire de plus en plus dans l’instantané , tout comme Twitter : après le News Feed “le plus récent”, voilà le News Feed instantané qui complète l’autre. Encore une mise à jour incitant l’utilisateur à épier les moindres faits et gestes de ses amis, en temps réel, sans quitter tranquillement son poste d’observation, en quelques clics, depuis la page principale.